La Lettre Thyroïde de la SFE – Octobre 2016
|
||||||||
|
||||||||
Mutation MCT8 : quel avenir pour les thérapeutiques médicales ? Les belles analyses de Frédérique Savagner et d’Isabelle Oliver-Petit rapportent les bases génétiques moléculaires et les premiers résultats du traitement par l’acide triiodothyroacétique au cours du syndrome d’Allan-Herndon-Dudley (SAHD), lié à des mutations codant pour le transporteur MCT8 des hormones thyroïdiennes. Cette entité avait été décrite dès 1944 comme un état de débilité profond lié à l’X, n’atteignant que les sujets de sexe masculin et transmis par les femmes. Il a pu être rapporté à la mutation d’un gène MCT8, simultanément par le groupe de Théo Visser à Rotterdam et de Samuel Refetoff à Chicago. Ce gène code pour un transporteur particulièrement impliqué dans la pénétration intracellulaire des hormones thyroïdiennes (HT) dans les structures fines neuronales, expliquant les altérations cognitives sévères, l’hypotonie en dépit de crises spastiques, ce qui empêche ordinairement la station debout, la marche. Tout échange verbal est exclu, alors que les capacités visuelles et auditives apparaissent préservées. En ces circonstances le taux de thyrostimuline (TSH) est normal, si bien que l’affection a longtemps été méconnue par le dépistage hormonal effectué en milieu neuropédiatrique. La T4 libre est normale basse, mais la concentration de T3 libre est très franchement accrue, ce qui signe pratiquement le diagnostic chez un sujet par ailleurs plutôt mince sinon dénutri. Cette particularité hormonale a souvent été attribuée à la réduction de la clairance métabolique de l’hormone en raison de l’insuffisance de sa pénétration intracellulaire. Conceptuellement la description de l’affection a élargi le concept de résistance aux hormones thyroïdiennes (RHT). En dépit de la normalité du fonctionnement thyroïdien, l’insuffisance de l’activité hormonale est liée dans le cas présent non pas à un défaut de liaison aux récepteurs nucléaires spécifiques ? et ?, mais à une altération de l’un de ses transporteurs, le plus spécifique et le plus impliqué dans la pénétration intracellulaire de la T3 de certains tissus spécialisés. Compte tenu de l’état de débilité rapportée au manque de disponibilité cérébrale en HT, une supplémentation par la lévothyroxine avait été légitimement tentée par une équipe pédiatrique allemande, assez vite interrompue en raison de manifestations thyrotoxique (1). Nous-même —prenant en compte que ces individus souffrent probablement d’un déficit hormonal cérébral mais aussi d’un état d’imprégnation excessif en périphérie (« les 2 faces de Janus »)—, avions montré que la réduction de la production hormonale par le propylthio-uracile (PTU) qui réduit préférentiellement la T3, supplémentée par la lévothyroxine assure la correction hormonale, l’amélioration de l’état général et du rythme cardiaque, toutefois sans influence sur la psychomotricité (2). Le problème était donc d’utiliser un analogue hormonal capable de pénétrer les structures neuronales par d’autres voies que MCT8. Le DITPA (acide 3,5-diiodothyropropionique) tenté à Chicago, améliore semble-t-il aussi surtout l’état hormonal, les marqueurs et l’état nutritionnel (3). Une autre voie thérapeutique maintenant envisagée est celle des dérivés métaboliques TETRAC et TRIAC. L’acide triiodothyroacétique, dérivé catabolique de la T3 est bien connu en France, où il reste commercialisé sous forme de TEATROIS, non plus dans le traitement des surcharges pondérales, mais comme frénateur de la fonction thyréotrope. Doué d’une forte affinité pour les récepteurs hormonaux mais de très courte demi-vie, il apparaît en effet plus actif sur le freinage de la TSH qu’en périphérie. Claude Jaffiol à Montpellier a souligné son opportunité, en supplément de la lévothyroxine, pour compléter le freinage de la TSH dans le traitement au long cours des cancers thyroïdiens différenciés. Il a été aussi proposé par Paolo Beck-Peccoz à Milan pour réduire le goitre et l’hyperhormonémie thyroïdienne des sujets atteints de RHT par mutation de TR?. Dans le SAHD, le TRIAC a été testé en Espagne, en Hollande et maintenant aussi en France dans le cadre d’évaluations européennes, apparemment avec des résultats imparfaits mais non négligeables et sur des bases moléculaires encore incertaines, ce que rapportent les 2 collègues toulousaines. Il serait hasardeux malgré tout de s’illusionner sur l’avenir thérapeutique des analogues et des métabolites des HT dans cette situation dramatique, même si l’espérance des familles est immense. Il apparaît extrêmement difficile voire impossible de quantifier un bénéfice sur l’état neuropsychomoteur. Dès la naissance existent chez les garçons atteints une évidence morphologique d’altérations sévères de la myélinisation avec atrophie cérébrale et cérébelleuse. Compte tenu de la précocité du développement des structures nerveuses, c’est au stade embryonnaire que devrait s’envisager l’introduction d’une thérapeutique, si tant est que sa capacité de pallier le déficit du transporteur MCT8 soit authentifiée. Pour longtemps les thérapeutiques auront pour intérêt de réduire la T3 et son effet sur la tachycardie, la lipolyse. C’est une consolation. Références bibliographiques
|
||||||||
Modèles murins de déficit en MCT8, un monde de nuance pour les essais thérapeutiques du syndrome d’Allan-Herndon-Dudley Le syndrome d’Allan-Herndon-Dudley (SAHD), caractérisé par un retard psychomoteur sévère, une hypotonie et une hypoplasie musculaire, est associé à un bilan thyroïdien anormal (T3 libre élevée, T4L basse, thyréostimuline [TSH] normale) conduisant à des signes périphériques de thyrotoxicose. Ce syndrome est lié à des mutations inactivatrices dans le transporteur 8 de monocarboxylate MCT8, dont le gène Slc16a2 est présent sur le chromosome Xq13.2 (1). Les signes centraux de ce syndrome sont associés au défaut de fonction de MCT8 au niveau cérébral, celui-ci assurant très majoritairement le transport des hormones thyroïdiennes dans ce tissu. MCT8 fait parti d’une large famille de transporteurs, permettant non seulement le transport des hormones thyroïdiennes, mais aussi celui des acides aminés aromatiques et du lactate. Chez l’homme, MCT10 est également présent à faible concentration dans le cerveau alors que le transporteur OATP1C1, très exprimé dans le cerveau murin, est absent. La possibilité pour le modèle murin de compenser un défaut d’activité MCT8 par l’action d’OATP1C1, rend difficile l’interprétation des essais thérapeutiques chez les souris KO Mct8, chez lesquelles aucun signe neurologique de SAHD n’est constaté, à l’inverse de ce qui est observé pour les souris doubles KO Mct8/Oatp1c1. Depuis 2008, plusieurs essais thérapeutiques ont été réalisés sur des modèles murins KO Mct8 et double KO Mct8/Oatp1c1, ainsi que chez les enfants atteints du SAHD, impliquant soit une supplémentation en T4 associée ou non au propylthio-uracile (PTU), soit des analogues de la T3 n’utilisant pas le transporteur MCT8 pour pénétrer dans les cellules. Le traitement par ces analogues, DIPTA (acide 3,5 diidothyropropionique) et TRIAC (acide 3,5,3’ triiodothyroacétique, métabolite des hormones thyroïdiennes), a conduit à une amélioration du taux de T3L et des signes de thyrotoxicose dans tous les essais. Seul le TRIAC a montré un effet combiné sur les signes périphériques et le développement du cortex cérébral chez la souris double KO Mct8/Oatp1c1 (2). Pour autant, le mode d’administration et la dose de TRIAC pour les patients atteints du SAHD doivent être discutés afin d’améliorer le défaut hormonal sévère du cortex cérébral tout en maintenant le bénéfice de cet analogue au niveau périphérique. Une étude récente, portant sur la dose optimale de TRIAC à administrer dans un modèle de souris KO Mct8, a permis de montrer qu’avec une demi-vie de 6 heures, l’administration de TRIAC une à trois fois par jour semble optimale (3). La dose de TRIAC administrée ne modifie pas le rétrocontrôle sur la TSH, induisant une baisse drastique de T4L alors qu’une normalisation du taux de T3L est observée. Les auteurs discutent le possible effet nocif de cet effondrement de la T4L alors qu’ils n’observent pas de différence du taux de TRIAC dans le cortex entre les souris KO et Wild-type traitées, sans amélioration de la réponse des gènes T3-dependants exprimés dans le cerveau. Cette discordance avec les résultats du précèdent essai (2) sont à rapprocher du modèle murin étudié, simple ou double KO Mct8/Oatp1c1 et alors que l’absence de signes neurologiques de type SAHD chez les souris simple KO est corrélée à un déficit hormonal modéré dans le cerveau, contrairement à la carence sévère observée dans les souris double KO. Ce travail publié dans la revue « Thyroid » fait l’objet d’un éditorial concernant les limites des modèles animaux, même s’ils permettent de mieux appréhender les mécanismes moléculaires de cette pathologie (4). Références bibliographiques
Essai thérapeutique par le TRIAC dans le Syndrome d’Allan-Herndon-Dudley : où en est-on? Le syndrome d’Allan-Herndon-Dudley (SAHD), retard de développement lié à l’X, est une maladie très rare dont le diagnostic malheureusement est souvent tardif. Pourtant, les premiers signes neurologiques sont précoces, dés les premiers mois de vie et le diagnostic devrait être facilement évoqué par le profil très spécifique du bilan biologique thyroïdien. Depuis 2014, un essai thérapeutique international de phase II, sur un an, intitulé « Traitement par un analogue des hormones thyroïdiennes des patients porteurs d’un retard psychomoteur sévère secondaire à une mutation du transporteur des hormones thyroïdiennes MCT8 : l’essai TRIAC – MCT8 »1 a été initié par l’équipe de Rotterdam, pour une cohorte totale espérée de 30 à 40 patients, sous la responsabilité d’Edward Visser, avec comme objectifs : • principal : déterminer l’effet du TRIAC sur les taux sériques de T3 et des autres hormones thyroïdiennes ; Comme pour la majorité des essais cliniques mis en place pour les maladies rares, établir une cohorte suffisante pour démontrer un effet thérapeutique est très difficile et se fait sans soutien financier industriel. Nous nous sommes donc mobilisés pour inclure des enfants français porteurs d’un SAHD : le CHU de Toulouse nous a accompagnés en se portant promoteur de cet essai pour la France2, avec deux centres investigateurs : Toulouse (Dr Oliver-Petit, investigateur principal) et Paris-Necker (Pr Polak, co-investigateur) pour 5 patients. Il est encore trop tôt pour tirer des conclusions définitives, les inclusions venant de se terminer. Cependant, l’analyse très préliminaire réalisée fin 2015, sur les 15 premiers patients (8 mois-66 ans) inclus en Hollande, mettait en évidence l’effet rapide du TRIAC sur les taux sériques de thyréostimuline (TSH), T3 libre et T4L, avec normalisation de la T3. Au niveau biologique, on notait une tendance à l’amélioration tant sur le plan hépatique qu’osseux. Sur le plan clinique, l’équipe d’E. Visser rapportait essentiellement une diminution de la tachycardie, toujours présente avant traitement chez ces patients, et une prise pondérale chez les enfants et adolescents (+ 20 %). Aucun effet indésirable n’était rapporté (American Thyroid Association). La cohorte française dans l’essai a pu être étendue à 7 patients, avec l’accord du promoteur et de l’Agence nationale de sécurité du médicament, compte tenu des très fortes demandes des familles. Un 8e patient vient d’être inclus hors essai. Nous observons empiriquement sur ces premiers mois de traitement, les mêmes effets que ceux rapportés par l’équipe hollandaise. Nous constatons dès à présent avec les familles, une amélioration sur le bien-être (sommeil, agitation, anxiété, constipation) et le phénotype neurologique, qu’il faudra confirmer en fin d’essai et sur la durée. Ce sont ces derniers éléments observés qui incitent les familles des premiers patients inclus en Hollande à demander la poursuite du traitement à la fin de l’essai ; de même qu’en France les familles, par l’intermédiaire de l’association des parents, nous sollicitent pour de nouvelles inclusions. Même si pour l’instant il est trop tôt pour conclure, les premières impressions cliniques vont dans le sens d’un bénéfice thérapeutique. Le suivi clinique et biologique très rapproché de ces jeunes patients imposé dans l’essai nous a de plus permis de mieux appréhender ce syndrome méconnu et d’améliorer sa connaissance. La cohorte française est étonnamment jeune par rapport à l’ensemble des patients inclus. Tous nos patients sont pédiatriques avec un âge moyen de 6,5 ans (1-12), ce qui témoigne d’un diagnostic précoce. C’est un enjeu capital pour ces patients et leurs familles : il met fin à l’errance diagnostique, permet le conseil génétique et un éventuel diagnostic anténatal, et de proposer maintenant un traitement dont l’efficacité apparaît inversement proportionnelle à l’âge du patient ! L’analyse des résultats de cet essai en cours, la prochaine mise en place d’un deuxième essai plus centré sur l’évolution neurologique à long terme, sont très attendues par les familles et les pédiatres qui accompagnent ces patients dont le tableau neurologique est très sévère.
|
||||||||
Caractéristiques de l’ostéoporose des maladies de Basedow après la ménopause : étude observationnelle prospective D’après Yoshihara A, Yoshimura Noh J, Mukasa K et al. The characteristics of osteoporotic patients in Graves’ disease patients newly diagnosed after menopause: a prospective observational study. Endocr J 2016 Sep 7. [Epub ahead of print] L’hyperthyroïdie est associée à une accélération du remodelage osseux, une diminution de la masse osseuse (MO) favorisant l’ostéoporose et les fractures osseuses particulièrement après la ménopause. Une étude en 2000 avait mis en évidence l’impact favorable des antithyroïdiens de synthèse (ATS) sur le remodelage osseux, persistant plusieurs mois après le début du traitement (1). Patients et méthodes Résultats Conclusion Références bibliographiques
|
||||||||
Quelle place pour les thérapies “vraiment” ciblées ? L’exemple d’un inhibiteur de la mutation V600E de l’oncogène BRAF D’après Brose MS, Cabanillas ME, Cohen EE et al. Vemurafenib in patients with BRAF(V600E)-positive metastatic or unresectable papillary thyroid cancer refractory to radioactive iodine: a non-randomised, multicentre, open-label, phase 2 trial. Lancet Oncol 2016;17(9):1272-82.
Les inhibiteurs spécifiques de l’oncogène BRAFV600E ont démontré ces dernières années leur bonne efficacité dans les mélanomes métastatiques au pronostic auparavant très sombre (1). Dans l’étude princeps de phase I ayant démontré l’efficacité du vémurafénib dans le mélanome, 3 patients ayant un cancer papillaire de la thyroïde (CPT) métastatique réfractaire à l’irathérapie et porteurs d’une mutation BRAFV600E avaient répondu au vémurafénib (réponse partielle ou stabilité). L’étude prospective, ouverte, non randomisée, multicentrique de M.S. Brose et al. démontre une efficacité intéressante du vémurafénib dans une cohorte de 51 patients ayant un CPT métastatique réfractaire avec mutation BRAFV600E. Parmi les patients naïfs de tout autre traitement par inhibiteur de tyrosine kinase (cohorte 1 = 26 patients), la survie sans progression (SSP) médiane était de 18,2 mois (IC95 : 15,5-29,3). La SSP de cette étude était semblable à celle de l’étude de phase III du lenvatinib (18,3 mois), même s’il n’est pas possible de faire une comparaison directe, compte tenu des méthodologies différentes des 2 études et des caractéristiques des patients (2). La meilleure réponse obtenue avec le vémurafénib était une réponse partielle chez 38,5 % des patients de la cohorte 1, avec au maximum une diminution des lésions de 50 % selon les critères RECIST (Response Evaluation Criteria in Solid Tumors). De façon attendue, la réponse était moins importante dans le groupe de patients traités au préalable par une ou plusieurs lignes d’inhibiteurs du VEGF (cohorte 2 = 25 patients) : SSP de 8,9 mois (IC95 : 5,5-non évaluable) et 27 % des patients en réponse partielle. Néanmoins, il faut noter qu’une réponse partielle avec diminution de taille des lésions cibles selon les critères RECIST de 75 % était observée pour un des patients de la cohorte 2, suggérant une efficacité intéressante, au moins pour certains patients, du vémurafénib en 2e ligne. Les effets indésirables observés étaient comparables par leur nature et leur sévérité à ceux rapportés dans les études concernant le mélanome. À noter que le pourcentage de patients ayant dû interrompre leur traitement en raison d’un effet indésirable (27 % environ pour les 2 cohortes de patients) était plus élevé que pour d’autres inhibiteurs de tyrosine kinase sans explication évidente. Reste maintenant à tester la stratégie visant à combiner un traitement par le vémurafénib, connu pour inhiber la voie des MAPK et restaurer l’expression du NIS (3), suivi d’un traitement par l’iode radioactif pour voir si une réponse tumorale plus importante et durable peut être observée par rapport au vémurafénib seul. L’efficacité du vémurafénib documentée dans cette étude fait envisager son utilisation dans le contexte d’une « stratégie de redifférenciation » pour espérer obtenir éventuellement des réponses complètes qui n’ont jamais été observées dans la série de M.S. Brose et al. Références bibliographiques
|
||||||||
Quelles anomalies moléculaires dans les cancers peu différenciés et les cancers anaplasiques ? D’après Landa I, Ibrahimpasic T, Boucai L et al. Genomic and transcriptomic hallmarks of poorly differentiated and anaplastic thyroid cancers. J Clin Invest. 2016;126(3):1052-66. En 2014, la publication du travail du consortium TCGA (The Cancer Genome Atlas) a permis d’établir le profil génomique des cancers papillaires bien différenciés de la thyroïde. Les principales mutations retrouvées dans ces cancers sont les mutations activatrices de l’oncogène BRAF (60 %) et des gènes de la famille RAS (13 %), ainsi que des fusions de gènes impliquant des récepteurs à activité tyrosine kinase comme RET, NTRK1, NTRK3 et ALK. Les cancers peu différenciés (PDTC) et anaplasiques (ATC), qui représentent 5 à 10 % des cancers thyroïdiens et qui sont responsables d’un tiers des décès étaient exclus de cette étude.
|
||||||||
Traitement combiné par thyroxine (T4)+triiodothyrine (T3) : du passionnel au rationnel Quel est le contexte ? Quel est le rationnel biologique ? Que nous disent les premières études cliniques chez l’homme ? Comment expliquer ces discordances et en tirer leçon pour l’avenir ?
En 2003, M.M. Kaplan, D.H. Sarne et A.B. Schneider écrivaient dans le JCEM (8) : « À la recherche du rêve impossible : l’hormonothérapie qui traiterait tous les symptômes de tous les hypothyroïdiens. » Si l’hormonothérapie s’entend au sens large comme l’intégration des facteurs cliniques, génétiques, biologiques, etc. associés à l’empathie, l’ouverture d’esprit, le pragmatisme et le bon sens clinique… alors Why not ? Et What Else ? Références bibliographiques
Camille Buffet déclare ne pas avoir de liens d’intérêts. |
||||||||